28 nov. 2011

La semaine à la Nouvelle York

Je n'ai pas mis les pieds à Toronto pendant deux semaines, et pour cause, j'étais successivement à Montréal puis à New-York. Montréal j'y suis resté 6 jours et New-York 5 et c'était très cool. [notez que ce paragraphe a été rédigé il y a plus d'une semaine mais que papers obligent j'avais dû m'arrêter là. Depuis d'ailleurs je me fais un peu chier au 593 Bathurst St. Toronto, ON M5S 2P8]

Montréal on s'en fout un peu, c'est un peu comme la banlieue de Toronto - et personne raconte sa semaine à Meudon sur son blog de 3A.
J'étais déjà allé à New-York il y a trois ans avec mes parents, on avait fait tout les spots touristiques, musées, et quartiers de la ville. Il ne me restait plus donc qu'à faire la fête, ce que je n'ai pas manqué de faire malgré mon jeune âge et l'absence de fausse carte (j'ai des relations, vous comprenez).


Enfin, quand je dis jeune âge, j'exagère: j'ai quand même presque 20 ans dans la mesure où mon anniversaire tombe le 3 décembre, 3 décembre, 3 décembre. Mais je m'égare accidentellement. Donc, New-York, bon, grosso merdo j'ai passé mon temps à faire de la photographie. En effet j'ai un appareil photo et suis donc photographe. Je me suis aussi fait quelques cadeaux chez Uniqlo notamment.


Je suis en mesure de recevoir le courrier postal.





Tout commença dans le bus pour New-York. Il faut savoir qu'il faut environ 10h pour parcourir en bus les 552.99 kilomètres qui séparent les deux agglomérations, arrêt à la douane compris. Malheureusement un hasard de calendrier a fait que je suis tombé sur le bus le plus nul de la compagnie, à savoir celui qui tombe 2h en panne après l'arrêt à la douane et qui doit ensuite rouler lentement pour éviter tout ennui. Au lieu d'arriver à 8h15 je suis donc arrivé à 13h à Manhattan. Une métrocard et un crochet vers la 59ème plus tard j'avais les clés de chez Victoire et pouvais piquer un petit somme sur le canapé en cuir de son salon.


Réveillé par la néanmoins sympathique colocataire de Victoire, vers 16h, je me suis attelé à remplir l'objectif officiel de mon week-end, à savoir la photographie. J'ai notamment pris la croûte ci-dessus, c'est à Greenwich Village à environ 2,50 mètres du porche de Victoire. Vous pouvez admirer mon souci du détail en cliquant sur la photo.



Sur la même rue, toujours dans Greenwich Village. L'usage du noir et blanc m'a valu pas mal de likes sur Facebook, c'est un peu une consécration. Ce soir-là j'ai rejoint Alexandra chez elle afin de parler de choses et d'autres et de boire des bières sur son rooftop en face de l'Empire State Building. Quand je dis en face, je veux dire vraiment en face, genre, de l'autre côté de la rue. Il y avait des transats et une terrasse en teck. Je savais que personne me croirait.

Greenwich Village toujours. Il faut savoir que ce quartier est assez bordélique. En effet vous n'êtes pas sans savoir qu'à New York les rues sont horizontales et les avenues verticales, deux rues et deux avenues ne pouvant en théorie jamais se croiser. Et bien dans ce quartier la 13ème croise la 4ème et ce simple fait nous a empêché avec Leila de trouver un restaurant sans Google Maps. L'unique conclusion à tirer de cette affaire est que le retour à Paris sera d'une rudesse à s'en éclater la boîte crânienne contre une façade haussmannienne.

Évidemment mon âme de journaliste du dimanche m'a poussé à m'intéresser au New-York post-11 septembre, puisque Occupy Wall Street venait tout juste de se faire lourder. J'ai donc voulu m'essayer à un exercice tout nouveau en allant à la rencontre de pompiers situés tout près de Ground Zero pour leur poser les questions bateau que des milliards de connards ont posé avant moi. Malheureusement pour ma vocation d'une demi-journée je n'ai croisé personne à proximité immédiate de l'entrée et je n'ai pas osé pénétrer plus profondément la caverne. Pardon, la caserne. Étrangement après que j'eus pris cette photo un type m'a demandé son chemin, il a dû se dire qu'un type qui prenait des photos de tout et n'importe quoi devait forcément être un mec du coin.
Il y a trois ans, lors de ma première visite, j'avais pris ce cliché de Ground Zero en construction d'un endroit très précis dans le centre commercial d'à-côté. Vous noterez qu'à l'époque il y avait plus de trous que de tours (alors que le projet final prévoit quatre tours et deux trous).

 Et donc je suis retourné au même endroit pour prendre la même photo afin d'illustrer la puissance américaine qui ne faiblit pas. Notez un peu les énormes progrès qui ont été fait: j'ai moi-même été surpris de voir deux belles tours déjà bien plus hautes que leurs voisines être apparues en trois ans à peine. Par contre impossible de retrouver l'angle exact de l'époque, je n'étais pas assez à gauche ni assez en hauteur et pourtant je suis retourné sur l'exacte même plate-forme. Rétrospectivement je me demande si j'étais pas monté dans l'escalier fermé au public juste à coté. Ou bien l'expansion de l'univers a changé à jamais cette perspective. Nul ne saura jamais.

Énervé de ne pas avoir pu trouver le bon endroit où prendre ma putain de photo je suis allé me défouler dans la salle de boxe la plus proche. Pour moi, le sport, c'est vraiment une soupape qui me permet de m'aérer l'esprit après une contradiction. L'occasion de rencontrer Jerry (je me rappelle plus de son vrai nom mais il avait vraiment une tronche de Jerry), qui était dans cette même salle de sport au moment où les tours sont tombées. Un de ses amis est mort à l'intérieur. Il ne sait pas s'il est mort d'asphyxie, d'être passé par la fenêtre, d'avoir été pris dans les flammes ou d'avoir été écrasé par l'effondrement. Une chose est sûre, tout n'est pas clair sur cette histoire et Jerry revient ici tous les jours, parce que c'est juste à coté du mémorial et que si on découvre quelque chose de nouveau c'est ici qu'on l'apprendra. Et puis Jerry aime la boxe.

Situé entre Wall Street et le World Trade Center en reconstruction, au milieu du quartier le plus dense et franchement étouffant de New-York, ce joli petit cimetière abrite beaucoup d'inconnus qui n'ont sûrement jamais connu le New-York d'aujourd'hui et qui n'ont donc jamais demandé à reposer dans un quartier aussi bruyant.

Une fois finie ma petite balade dans le sud de Manhattan je suis allé à Times Square. Grand classique de New York vu et revu des centaines de fois, j'y suis surtout allé pour voir le world-famous Cardstand. Ceux qui comprennent sont des rois, les autres ont gagné un aller-retour vers knowyourmeme.com (ou Google Images). Je suis ensuite monté sur les escaliers rouges du côté nord de la place pour prendre LA photo que tout le monde prend toujours. Malheureusement, sous le coup de l'émotion, erreur bête: je me suis trompé de direction et ai pris le mur de derrière (oui j'ai bel et bien pensé à cette blague sur le moment).

Après Times Square, Ground Zero et Wall Street je me suis dit que c'était quand même débile d'aller dans des endroits où j'étais déjà allé. Du coup je suis allé sous terre: dans le métro. C'est jamais difficile de se promener au bord des rails ou dans les tunnels de service, il n'y a souvent qu'une petite barrière à franchir. J'y suis pas resté longtemps parce que je voulais pas non plus me perdre ou me faire mordre par un rat mais j'ai pris quelques photos sympas, comme celle-ci.

Toujours dans une dynamique d'explorer le côté sombre et dangereux de New-York, je suis allé dans Central Park la nuit. Brrrr les côchers sans tête et autres violeurs/découpeurs de gens. En fait c'est tout à fait éclairé et bon enfant, il y a des joggers et des clochards en train de chiller. C'est donc assez joli même s'il m'a fallu une bonne heure pour arriver en bas depuis un peu moins du milieu.

Brrr Central Park la nuit, c'est dangereux, c'est malfamé. Ici un terrain de softball transformé en patinoire et des enceintes diffusant très fort les chants de Noël les plus bucoliques, à savoir LMFAO, Justin Bieber et autres Black Eyed Peas.

Contraste assuré avec ce petit lac un peu plus bas, fort mignon avec ce couple qui s'engueulait et ces gosses qui braillaient. Je m'y suis quand même posé quelques minutes, la réflexion des lumières de la ville dans l'eau du lac m'inspirant toutes sortes de pensées sur la réflexion des lumières dans l'eau des lacs. J'ai pris la photo, elle est bien à l'endroit. Dîtes moi si c'est de l'art.

Après ce petit moment d'introspection j'ai pris le métro pour rentrer. J'étais, comme on disait en 2006, en mood observateur de la vi(ll)e et ai donc su apprécier ce petit moment de calme, à savoir un guitariste jouant un morceau de classique et un couple s'enlaçant. Pensant prendre le cliché de la journée j'ai pris la photo en vitesse avant qu'il ne soit trop tard. Malheureusement le cadrage et la mise au point sont foireux, et surtout les regards que me lancèrent autant l'homme que la femme m'arrachèrent à ma posture d'explorateur sensible et m'obligèrent à jouer celui qui testait simplement un nouvel objectif lambda dans le vide.

Il s'agit bel et bien d'une publicité pour un service de location d'espaces de stockage qui a décidé de se lancer dans la politique. Je dois reconnaître que c'est une subtilité de la culture américaine que je n'ai pas compris.

Le lendemain j'avais pour projet d'aller dans le Bronx, et plus précisément dans le Sud du Bronx, là où précisément il ne faut pas aller. Malheureusement c'est un peu le bout du monde et le timing m'obligeait à y aller de nuit, ce qui avait moins d'intérêt tout en étant d'après pas mal de guides touristiques plutôt suicidaire. Je suis donc à la place allé me balader dans Brooklyn. Forcément, c'est tout de suite plus hipster et artsy. Je n'ai même pas eu à booster la couleur de la photo ci-dessus.

Bon, là, j'ai évidemment appliqué un filtre. Je trouve que ça rend pas mal avec la luminosité qui était assez faible et le mur peint en verre pâle. Oh wait, is that two baby dolls hanging on that power cable ?

Dernière petite trouvaille, un espèce de marché un peu concept dans des conteneurs moches donc beaux, où les magasins sont les mêmes chaînes que partout ailleurs à l'exception des prix qui sont plus élevés. Artsy, et hipster. Après ça retour à Manhattan par le métro qui passe sur le pont mais d'où en fait on voit pas grand chose, arrivée dans Chinatown, traversée de Little Italy (d'une authenticité à couper le souffle), traversée de Soho, consommation de breuvages à base de houblon chez Leila et recherche du fameux restaurant introuvable dans West Village. Le lendemain je montai dans le bus à 22 secondes près et rentrai à Toronto.

3 nov. 2011

La nuit sur King St.

J'avais dit que je le ferais et je l'ai finalement pas trop fait, mais j'ai bien l'intention d'abreuver ce blog de clichés d'une ville qui le mérite amplement. Je commence donc maintenant, avec King Street. C'est un peu l'image classique que l'on a de Toronto, le petit New-York. Grandes tours, rues bondées et businessmen. Moi, je viens à peine de découvrir ce coin de Toronto. Il n'a rien à voir avec mon quartier, rien à voir avec le quartier juste au dessus, rien à voir avec le quartier juste au dessous. 

Il faut savoir que Toronto est une ville importante dans l'industrie du cinéma. De très nombreux films sont tournés ici, notamment grâce à King St. qui ressemble énormément à Manhattan. Mais je trouve que The Annex ressemble plutôt à San Francisco, bizarrement. Old Town est plutôt l'image que l'on se fait de Boston. Le campus de U of T, c'est Cambridge. Chinatown, on n'est plus en Amérique. Bref, au final, Toronto ressemble surtout furieusement à Toronto - ville unique, morcelée au mètre près.

Quelques clichés, donc, de King St. C'est en toute modestie que j'ai pris ça, j'espère que l'atmosphère particulière du Financial District se sentira. En cliquant dessus les images s'agrandissent en principe.

J'ai commencé par ce quartier simplement parce qu'il est le plus impersonnel, et comme je l'ai déjà expliqué j'ai du mal à photographier l'humain, par timidité ou par modestie. J'ai à la fois peur qu'on me pose des questions sur mon travail et de passer pour un spectateur, ce que je n'aime pas être.
Quatre clichés pour quatre croisements. C'est grosso modo la taille du Financial District, qui ne concerne que quelques blocs. Il est impressionnant de voir comment les quartiers qui font l'image d'une ville sont les quartiers que les habitants expérimentent le moins.
On se sent ici dans un microcosme qui semble auto-suffisant, tourné autour de lui-même. On y croise des allures et des comportements qu'on ne croise nulle part ailleurs. Les banques, les assurances, les financiers s'élèvent toujours plus haut dans le ciel de Toronto: des dizaines de tours sont en construction dans le centre. Pour autant, la masse qui fourmille tout autour ne semble pas s'y intéresser. On voit le Financial District comme une silhouette toujours là, au loin, à coté de la CN Tower; mais il est tourné vers ses semblables, pas vers nous.
Véritable icône de la ville, la CN Tower n'est pas à proprement parler dans le Financial District, elle n'en est proche que dans sa verticalité. En fait, elle existe en elle-même et a une certaine tendance à accrocher le regard. Elle change régulièrement de couleurs et de compositions. Pour comprendre cette tour, essayez d'écouter quelque chose comme "Maggot Brain" de Funkadelic et regardez la nuit par votre fenêtre.


Cela fait maintenant plusieurs jours que je passe sur le campement d'Occupy Toronto, à St. James Park. J'invite tous ceux qui peuvent à m'y rejoindre. Mon prochain article en parlera.

1 nov. 2011

La semaine des mid-terms

Une fois n'est pas coutume, je vais parler un peu de mes cours. On a tendance à l'oublier, mais une année d'échange c'est avant tout un échange universitaire, donc des cours. Les mid-terms sont là pour nous le rappeler. Situés au milieu du semestre, ils comptent en général pour 30 à 40% de la note finale, c'est à dire pas pour des prunes - même si les prunes sont pas données ici.

J'ai quatre cours ce semestre: criminologie, musicologie, architecture et catalan. Je raccourcis évidemment, aucun de ces libellés ne décris correctement leur substance. Il sont dans l'ensemble pas trop chiants et toujours en anglais. Anglais que je commence sérieusement à maîtriser comme un Dieu maintenant, je me suis surpris à rigoler à un film anglophone non sous-titré (Scott Pilgrim vs. The World, ça se passe à Toronto, dans mon quartier, dans les clubs où on sort, c'est pas mal).

La scène du film où ENFIN il la choppe
Mais ça n'est pas intéressant. Il est attendu d'un blog de 3A de regorger d'anecdotes croustillantes et d'histoires hilarante. Ça vient: j'ai cassé mes lunettes, volé une pizza, ai eu accès à l'after VIP d'une frat-party, me suis fait virer de l'after VIP d'une frat-party, fait des soirées chez moi, ai été bourré. Tout cela la semaine des mid-terms. 

Mon cours d'architecture n'est pas vraiment un cours d'architecture: on commente bien sûr des diapositives de bâtiments et de plans, mais on a aussi des assignments sympathiques à rendre, tel que le carnet de bord. Exact même principe qu'en Humanités Scientifiques version médias et architecture - j'ai pelle-mêle eu l'occasion de parler de Catalogne, du Barça, de Pedobear, d'une tour à Toronto, de /b/, de Rick Roll, de Kamel Ouali, de mes chaussures, de Spiderman, de feux d'artifice, de Beethoven ou encore de Georges Abitbol, l'homme le plus classe du monde. Et oui, à chaque fois j'ai fait des croquis.

Une page de mon devoir 
Sinon la criminologie c'est chiantôs, la musicologie (ou plutôt mon cours de Caribbean and Latino-American Music) c'est à la fois chaud et caliente (jeu de mot idiomatique, merci de ne pas relever) et le catalan c'est méga-dur dans la mesure où on a que deux heures par semaine pendant 12 semaines pour achever un programme prévu pour être réalisé en un an à temps plein. 

J'ai cassé mes lunettes en m'éclatant la gueule dans la rue en vélo. Mais elles sont pas réellement cassées, c'est juste un des trucs qui se pose sur le nez qui s'est cassé, mais je l'ai récupéré donc je les ferai réparer très vite. J'ai volé une pizza aussi, c'était dans je sais pas quelle pizzeria sur Bloor St., de nuit. Je me suis rendu compte que le lendemain matin que j'avais 1. une boîte de part de pizza dans ma chambre et 2. la monnaie exacte nécessaire à l'achat de cette part de pizza dans ma poche (et non mon porte-monnaie).


La frat-party
Le coup de la frat-party c'était samedi dernier, pour Halloween. On était allé avec plein de gens dans une frat pas loin qui faisait une grosse soirée. Y'avait pas à dire, la soirée était grosse même si pas forcément fun quand on comprends que les 3/4 des gens de la grande salle font la queue soit pour la bière soit pour pisser. Tout s'est arrangé à la fin, quand tout le monde se faisait virer. Par la magie du relationnel j'ai eu accès avec Michael et Julien à l'after, ambiance un peu VIP avec que les mecs de la frat, les meufs qu'ils ont/vont se faire, et nous. Vraiment sympa d'autant qu'on prenait toute la bière qu'on voulait. Malheureusement tout s'est terminé quand mes deux compères ont décidé de s'épancher sur le mur de la cuisine. On s'est fait violemment virer, ils ont pas pu récupérer leurs vestes, ils ont peur d'y retourner.


Le lendemain on est allé à Kensington Market où avait lieu comme tous les dimanches d'été le Pedestrian Sunday. Un peu spécial cette fois vu que c'était Halloween et le dernier de l'année: énorme parade des morts dans la rue (et le maître des morts, l'organisateur, a vécu à Paris et m'invite dans son restaurant français sur Queen St.) et grosse soirée bien arrosée dans un parc du quartier. Concerts d'électro, de rock et de musique israélienne en hébreu. Gens qui crachent du feu et qui jonglent avec. Hipsters. Une soirée très stylée qui s'est terminée en beauté avec un Big Fat Burrito qui devait peser facile 800 - 900 grammes.

la Parade des Morts à Kensington
À vrai dire ça me gave pas mal de tenir ce blog maintenant. J'ai des trucs à raconter mais j'ai vraiment la flemme de réfléchir à mettre en forme des souvenirs vagues/flous/mélangés. C'est pour ça que mon propos peut sembler incohérent. En réalité le quotidien est plutôt normal ici, rien d'extravagant: se lever, se laver, acheter à manger, faire les pâtes, faire du vélo, compter ses sous, dépenser ses sous, dormir. Attendre qu'il neige pour partir skier.

Oui car vous avez dû voir les reportages à propos de l'énorme tempête de neige qui frappe l'Amérique du Nord. C'est pas nous, c'est plus bas. Toronto est la ville la plus chaude du Canada, il fera entre -5°C et -10°C en janvier-février, et celle où il fait le plus beau. Je rigole donc grassement en voyant les statuts facebook de mes collègues en Pennsylvanie, au Connecticut ou à New York. Oh wait, j'y suis dans 10 jours..

En ce qui concerne les voyages c'est un peu blasant mais l'absence totale de vacances pendant l'année scolaire rend très difficile l'organisation de quelque chose de sympa. Whistler reste mon objectif de février mais je cherche du monde pour m'accompagner (des gens de Vancouver ??). Un retour en France est envisageouillé en mars. Le mois de mai est libre à toute proposition nord-américaine ou océanique, en fonction de beaucoup de variables.