4 oct. 2011

Le week-end à Algonquin Park

Ce week-end je suis allé à Algonquin Park. C'était coolos ! Situé à 250 km de Toronto, c'est un immense parc naturel complètement sauvage qui s'étend sur plusieurs milliers de kilomètres carrés (soit des centaines de milliers d'hectares). Une route le traverse tout au sud, mais en dehors de cela c'est un réseau complètement vierge de lacs et de forêt, où le seul moyen de transport est le canoë. Récit-photo, pour une fois.

On a beaucoup hésité avant de partir, car la météo annonçait de gros orages et des températures très froides. Et on a eu peur sur la route, car ces prévisions s’annonçaient correctes: une grosse pluie est tombée pendant quasiment tout le voyage. On avait loué une voiture pour l'occasion, on avait donc prévu d'y dormir.

Finalement en arrivant il ne pleuvait plus (il neigeait). On a donc décidé d'installer les tentes dans un endroit un peu tranquille. On s'est alors rendu compte qu'on en avait oublié une tente, et qu'il faudrait donc dormir à 6 dans une tente pour 4 installée en pleine nuit à la lueur des phares. Ce qu'on fît.
Le lendemain matin, au réveil, on tombe sur ça: des érables de toutes les couleurs et un ciel plutôt correct. Il faisait encore froid le matin, les affaires de ski n'étaient pas de trop. Mais on était tout excité et on décida de commencer à marcher pour grimper une montagne pas loin.

En arrivant en haut: Paf ! Prend ça dans ta gueule, Humain.

Là, c'est moi qui tire la langue.

Là ce sont mes copains.

Après avoir vu ce magnifique paysage d'en haut, on voulait retourner dedans et notamment aller vers ce lac qu'on voyait au loin. L'idée était de trouver un canoë une fois là bas et d'avancer un peu.


Finalement on est allé à un autre lac plus près mais tout aussi joli. Il y avait une petite plage sur laquelle on s'est installé pour pic-niquer. On a bu le maté, thé traditionnel argentin. On a mangé des sandwiches. Un groupe est allé grimper sur une colline au bord du lac pour voir s'il y avait une jolie vue. Moi j'ai préféré profiter un peu du lac et de la chaleur. J'étais en effet torse-nu !

Bel exemple du dégradé de couleur spécifique à l'automne canadien. C'était tellement stylé qu'on a décidé d'installer la tente au bord du lac. Ce qu'on fît (en fait on s'est installé un peu plus dans les bois, pour des raisons pratiques).

Et voilà le lac la nuit. Je vous dit pas comme j'en ai chié pour prendre cette photo: il fait -2°C j'avais les mains gelées. Je vous dit pas non plus à quel point elle ne reflète pas le dixième que ce que ce spectacle nous offrait.

Avec des branches trouvées à terre et un briquet on a décidé d'allumer un feu, pour se réchauffer et pour faire griller quelques saucisses. On avait aussi du vin. J'ai cramé un bout de ma Converse droite en me réchauffant les pieds, mais au final il faut admettre qu'un feu, c'est vachement efficace - même rien ne vaut une tente pour quatre partagée par 6 pour avoir chaud, ce qui nous incita à partir assez tôt nous coucher.

Le lendemain matin on est allé voir des rapides plus à l'est. Nommés Whiskey Rapids sur la carte que l'on avait en notre possession, ils avaient l'air cools - mais n'étaient en fait pas méga impressionnants. On a cependant rapidement aperçu un castor qui fabriquait son barrage tranquillou, ainsi qu'une grenouille. Ce qui est plutôt triste dans un parc réputé pour sa population d'élans, d'ours, de loups, de wapitis ou de caribous. Au niveau wildlife on a donc pas été gâtés, mais c'était quand même un sacré week-end. La météo un peu moins favorable que la veille et la déception causée par les rapides nous a amené à récupérer la voiture pour partir. Nous avons donc quitté le parc en direction de Toronto, avec cependant la volonté de s'arrêter au hasard sur le chemin. Nous nous sommes arrêtés à Barrie, une ville plutôt pauvre d'une centaine de milliers d'habitants au bord d'un lac, sans intérêt autre qu'anthropologique. Après un couteux mais copieux menu burger, poutine et budweiser dans le bar redneck du coin, nous sommes rentrés vers Toronto, la civilisation.

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Suggestion de commentaire: "Adrien, t'es vraiment un mec super!"