10 sept. 2011

Dans la dèche à Uni et à Yonge

En fin de compte c'est sacrément chiant de tenir un blog: plus t'as de choses à raconter et moins t'as de temps pour les raconter. Surtout quand t'as pas de wi-fi là où tu loges et que tu dois chercher le Starbuck's ou Tim Hortons du coin qui acceptera de t'en prêter un peu (en échange d'une boisson à $5, mais passons).

Bref ça fait une semaine que je suis arrivé à Toronto. C'est très facile de se repérer dans la ville, c'est tout carré et une fois les 5/6 grands axes mémorisés tu peux t'en sortir à tous les coups. Moi, pour mémoriser les grands axes, j'ai choisi de galérer pour mon logement. C'est pratique, ça te fait visiter la ville, découvrir de nouveaux quartiers.

Jusqu'à présent j'ai visité toutes sortes d'endroits: des taudis très chers, des taudis pas chers (en général des basements), des trucs bien mais réservés aux filles (les hommes sont tous des prédateurs, vous comprenez). Mais je suis toujours officiellement à la rue. Et c'est un problème d'être à la rue à Toronto, vu que l'été indien est un mythe et que je suis déjà en pull toute la journée.

Sinon mes journées sont surtout composées d'ennui. Passées devant un écran d'ordinateur avec la migraine, à copier-coller des mails à toutes les annonces intéressantes trouvables sur Craigslist, Kijiji, Easyroommate, Viewit, le Housing Services de U of T.. Pour me détendre, heureusement, la Frosh Week de Vic propose toutes sortes d'activités comme des soirées sur un bateau faisons 15 fois l'aller retour devant Toronto (magnifique cela dit la nuit) en 3 heures, avec pour seule collation de l'eau. 

Du coup je me suis fait des potes aussi, c'est bon pour le moral. Les gens sont très gentils, vraiment sympas, souvent intéressants. Le problème, c'est qu'une grande partie d'entre eux sont en plein découverte de la vie universitaire, la liberté, pas de parents, l'alcool. Le résultat, c'est qu'on se croirait au collège. Qui a la plus grosse? Celui qui boit le plus. 

Mais le gros paradoxe, il est évident, c'est que si tout le monde veut absolument connaître la débauche et vivre la folle vie à la american pie, mais il faut quand même se protéger contre le sexual assault ! Ainsi faire la bise à une fille, c'est totalement du sexual harassement, et c'est très mal. Alors on sert la main. C'est la première fois de ma vie que je serrai la main à une fille. Awkward moment.

Mercredi il y avait la Club's Fair (je suis pas sûr du nom). Imaginez un peu notre reconnaissance des assos, avec 3 ou 4 fois plus d'assos. Du coup je me suis inscrit dans pas mal de clubs bien coolos, comme le Ski and Snowboard Club, le Rock Climbing Club, le French Club et le Lipdub Club. Et je suis allé le lendemain à une soirée dans un bar organisé par le French Club (qui n'est pas composé de Français mais simplement de gens qui aiment la culture française, c'est à dire le sexe), c'était assez dingue.


Le même soir j'ai également participé aux Traditional Ceremonies de Victoria College. Laissez moi vous expliquer: en gros U of T est composé de plusieurs collèges, et Victoria University est le plus riche/classe. On a un campus à part, des avantages particuliers, un esprit bien supérieur aux autres et on cultive cela. Bref, ce soir là se tenait les cérémonies d'intronisation en quelque sorte des nouveaux membres masculins de Victoria. C'était très tradi, on aurait presque dit une secte. Mais ça marche, et je ne peux vous en parler puisque c'est secret.


Je suis sur un banc dans le campus de Vic actuellement, et y'a des mariés qui prennent leurs photos. Je dois me décaler. Je vous raconterai d'autres choses plus tard.

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Suggestion de commentaire: "Adrien, t'es vraiment un mec super!"